Le Boulonnais (trait)
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Le Boulonnais (trait)
Ce cheval de trait des bords de mer a tout pour plaire.
Cependant, les amateurs de sa race se fond de moins en moins nombreux. Pourquoi ? Peut-être, simplement, parce qu'il n'a plus son utilité d'antan.
Un cheval de mareyeurs et de... pêcheurs !
Le boulonnais a des origines bien incertaines et il y n'a pas la notoriété de son proche voisin, le percheron. C'est un cheval que le progrès n'a pas épargné : la machine accomplit désormais presque toutes ses tâches. Depuis maintenant des décennies, on se désintéresse de lui. Et pourtant...
Des origines floues
Les chevaux lourds étaient présents dans le nord de la France avant le début de l'ère chrétienne. Les origines lointaines de la race ne peuvent donc être situées avec précision. Cependant, il est certain que le boulonnais a reçu un sérieux pourcentage de sang arabe et, probablement, espagnol. Des grands chevaux venus du Nord puis, plus tard, le mecklembourg, un très gros cheval allemand, ont été utilisés par des éleveurs de la région. Ce n'est qu'au XVIIe siècle que la race reçut son nom. Deux types existaient alors, un grand et un petit.
Attelé de toutes les façons
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les élevages de boulonnais ont été mis à contribution permanente pour la remonte des armées. Ce cheval très puissant était parmi les meilleurs pour tirer voitures, caissons d'artillerie et canons. Dans sa région, il était utilisé de maintes manières. On l'attelait à toutes sortes de voitures et machines agricoles nécessitant une traction rapide : herses, rouleaux, etc. Bien souvent, il lui fallait tremper les pieds dans l'eau de mer : les maraîchers l'employaient en effet pour ramasser des algues utilisées comme engrais. Ils allaient les récolter à marée basse avec une voiture tirée par un boulonnais.
Le cheval pêcheur !
La route du poisson
C'est encore les produits de la mer qui amenaient des boulonnais à effectuer des courses aussi longues que rapides aux brancards. En effet, pendant très longtemps, Paris fut un important débouché pour les mareyeurs de la région. Mais, en des temps où les camions et les wagons réfrigérés étaient encore inconnus, il fallait gagner très vite la grande ville, afin que poissons et coquillages y arrivent encore frais. Les boulonnais devaient couvrir plus de deux cents kilomètres au départ de Boulogne, de Calais ou de Dunkerque, sans guère prendre de repos.
Et aujourd'hui ?
Comme toutes les races de chevaux de trait, les boulonnais ont vu leurs tâches progressivement transférées aux tracteurs et aux camions. Ils ont cependant bien des atouts pour damer le pion aux machines. Le plus important est qu'ils n'écrasent pas le terrain comme les lourdes roues des tracteurs. Certains maraîchers préfèrent toujours biner leurs cultures d'artichauts ou de pommes de terre avec un cheval plutôt que de damer le terrain avec une machine.
Le cheval des bords de mer.
Le boulonnais est né dans le nord de la France, dans le Pas-de-Calais. L'un des plus célèbres élevages de boulonnais fut le haras d'Eterpigny, près d'Arras, où les d'Herlincourt assurèrent le développement de la race pendant plusieurs siècle.
Type et tempérament.
En dépit de sa masse, le boulonnais est élégant d'aspect, tout d'harmonie ? Et, quelle que soit l'allure, il se déplace avec une sorte de grâce nonchalante. Nonchalance à laquelle il ne faut toutefois pas se fier, car, en cas de nécessité, il sait donner de sérieux coup de collier.
Modèle
La tête du boulonnais est expressive et élégante. Elle dénote l'influence arabe. Son encolure particulièrement puissante est parfaitement attachée à des épaules fortes et à une poitrine large et profonde. Il possède des jambes fortes et musclées, dotées d'articulations solides et plus ou moins recouvertes de longs poils.
Taille
De 1,60 m et 1,68 m.
Robe
La robe est généralement grise, mais parfois alezane ou baie.
Caractère
Le boulonnais est remarquablement gentil et docile. Mais, malgré sa placidité, il a hérité, comme le percheron, d'une certaine fougue venue de ses lointains ancêtres orientaux. Son courage est loué par tous les amateurs de la race.
Photos
Cependant, les amateurs de sa race se fond de moins en moins nombreux. Pourquoi ? Peut-être, simplement, parce qu'il n'a plus son utilité d'antan.
Un cheval de mareyeurs et de... pêcheurs !
Le boulonnais a des origines bien incertaines et il y n'a pas la notoriété de son proche voisin, le percheron. C'est un cheval que le progrès n'a pas épargné : la machine accomplit désormais presque toutes ses tâches. Depuis maintenant des décennies, on se désintéresse de lui. Et pourtant...
Des origines floues
Les chevaux lourds étaient présents dans le nord de la France avant le début de l'ère chrétienne. Les origines lointaines de la race ne peuvent donc être situées avec précision. Cependant, il est certain que le boulonnais a reçu un sérieux pourcentage de sang arabe et, probablement, espagnol. Des grands chevaux venus du Nord puis, plus tard, le mecklembourg, un très gros cheval allemand, ont été utilisés par des éleveurs de la région. Ce n'est qu'au XVIIe siècle que la race reçut son nom. Deux types existaient alors, un grand et un petit.
Attelé de toutes les façons
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les élevages de boulonnais ont été mis à contribution permanente pour la remonte des armées. Ce cheval très puissant était parmi les meilleurs pour tirer voitures, caissons d'artillerie et canons. Dans sa région, il était utilisé de maintes manières. On l'attelait à toutes sortes de voitures et machines agricoles nécessitant une traction rapide : herses, rouleaux, etc. Bien souvent, il lui fallait tremper les pieds dans l'eau de mer : les maraîchers l'employaient en effet pour ramasser des algues utilisées comme engrais. Ils allaient les récolter à marée basse avec une voiture tirée par un boulonnais.
Le cheval pêcheur !
- Spoiler:
- Depuis bien longtemps, les pêcheurs de crevettes du Pas-de-Calais se sont arrangés pour se fatiguer au minimum, tout en prenant un maximum de ces crustacés. Aujourd'hui encore, certains d'entre eux pêchent toujours à cheval. Ce qui est simple ! Il leur suffit d'enfourcher leur boulonnais, de le faire entrer dans l'eau jusqu'aux épaules. Puis, arrivés sur le lieu propice à la pêche, ils lui font tirer un filet bien plus large et performant que celui qu'ils pourraient pousser eux-mêmes. Et c'est le plus souvent sans quitter leur monture qu'ils vident ce filet et remplissent leur sac.
La route du poisson
C'est encore les produits de la mer qui amenaient des boulonnais à effectuer des courses aussi longues que rapides aux brancards. En effet, pendant très longtemps, Paris fut un important débouché pour les mareyeurs de la région. Mais, en des temps où les camions et les wagons réfrigérés étaient encore inconnus, il fallait gagner très vite la grande ville, afin que poissons et coquillages y arrivent encore frais. Les boulonnais devaient couvrir plus de deux cents kilomètres au départ de Boulogne, de Calais ou de Dunkerque, sans guère prendre de repos.
Et aujourd'hui ?
Comme toutes les races de chevaux de trait, les boulonnais ont vu leurs tâches progressivement transférées aux tracteurs et aux camions. Ils ont cependant bien des atouts pour damer le pion aux machines. Le plus important est qu'ils n'écrasent pas le terrain comme les lourdes roues des tracteurs. Certains maraîchers préfèrent toujours biner leurs cultures d'artichauts ou de pommes de terre avec un cheval plutôt que de damer le terrain avec une machine.
Le cheval des bords de mer.
Le boulonnais est né dans le nord de la France, dans le Pas-de-Calais. L'un des plus célèbres élevages de boulonnais fut le haras d'Eterpigny, près d'Arras, où les d'Herlincourt assurèrent le développement de la race pendant plusieurs siècle.
Type et tempérament.
En dépit de sa masse, le boulonnais est élégant d'aspect, tout d'harmonie ? Et, quelle que soit l'allure, il se déplace avec une sorte de grâce nonchalante. Nonchalance à laquelle il ne faut toutefois pas se fier, car, en cas de nécessité, il sait donner de sérieux coup de collier.
Modèle
La tête du boulonnais est expressive et élégante. Elle dénote l'influence arabe. Son encolure particulièrement puissante est parfaitement attachée à des épaules fortes et à une poitrine large et profonde. Il possède des jambes fortes et musclées, dotées d'articulations solides et plus ou moins recouvertes de longs poils.
Taille
De 1,60 m et 1,68 m.
Robe
La robe est généralement grise, mais parfois alezane ou baie.
Caractère
Le boulonnais est remarquablement gentil et docile. Mais, malgré sa placidité, il a hérité, comme le percheron, d'une certaine fougue venue de ses lointains ancêtres orientaux. Son courage est loué par tous les amateurs de la race.
Photos
Dernière édition par Quinalios le Mer 17 Aoû - 13:41, édité 1 fois (Raison : Ajout des photos)
Quinalios- modo'
- Messages : 27
Date d'inscription : 16/04/2011
Age : 32
Localisation : Loiret
Re: Le Boulonnais (trait)
là tu confonds avec le percheron qui est très souvent gris pommelé alors que le boulonnais est gris comme sur la 2e photo
Quinalios- modo'
- Messages : 27
Date d'inscription : 16/04/2011
Age : 32
Localisation : Loiret
Re: Le Boulonnais (trait)
Qu'ils sont beaux les chevaux là !
No'Nina- modo'
- Messages : 240
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 30
Localisation : Vosges
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