Le Fell (poney)
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Le Fell (poney)
Ce poney britannique est doux, fort et résistant. Sa pureté et sa rusticité lui donnent une grande valeur aux yeux des éleveurs, qui l’utilisent pour améliorer les chevaux de sport.
Un environnement plutôt rude.
Comme de nombreux poneys rustiques des îles Britanniques, le fell s’est développé dans un environnement plutôt rude et pauvre, très accidenté, qui a contribué à la force et à la résistance de la race.
Les Romains, encore eux
Le fell appartient à une race ancienne dont on peut faire remonter les origines fort loin. Il s’est développé sur le versant nord des Pennines, massif de collines escarpées qui divisent l’Angleterre dans sa longueur. Les ancêtres du fell furent dès l’époque romaine utilisés comme bêtes de somme et astreints à porter des charges écrasantes (jusqu’à 100 kg). Les Romains les employèrent au transport de minerais et de matériaux destinés à l’édification du mur d’Hadrien. Cette ambitieuse muraille, longue de 120 km et haute de 4 à 6 m, fut élevée entre 122 et 126 ap. J.-C. pour protéger l’Angleterre des « barbares » du Nord.
De nombreux mercenaires originaires de Frise furent engagés sous l’empereur Néron. Leurs forts chevaux noirs ont manifestement influencé plusieurs races anglaises, notamment le fell, qui en a hérité, entre autres particularités, sa robe sombre.
Le saviez-vous ?
L’influence du Galloway
L’influence la plus sensible est toutefois celle du galloway. Croisés avec se puissant animal, aussi agile et véloce que solide, les poneys du nord des Pennines, du Cumberland et du Westmorland donnèrent aux Pictes des montures résistantes, au pied sûr, qu’ils utilisèrent lors de leurs redoutables raids guerriers. Plus tard, les poneys des Fells firent bien des métiers : montures des bergers, compagnons discrets des contrebandiers, serviteurs des moines cisterciens pour qui ils transportaient la laine, ils aidaient aussi les fermiers dans leurs multiples travaux, les forestiers dans les coupes, les commerçants dans leurs livraisons et les particuliers dans leurs déplacements.
Le fell aujourd’hui
Le fell fut menacé, comme beaucoup d’autres races, à la fois par les réquisitions des deux guerres mondiales et par la mécanisation et la motorisation. Mais les éleveurs, bénéficiant du soutien moral et financier du roi George V, purent, dès 1898, donner aux fells leur stud-book. La Fell Pony Society, née quelques décennies plus tard, gère aujourd’hui le registre et organise des concours pour les quelque 9000 représentants que cette race compte à travers le monde. Le fell, excellent trotteur, actif et d’un tempérament particulièrement doux, est apprécié comme poney d’attelage et de selle. Il excelle en randonnée. Il est souvent utilisé pour améliorer d’autres races auxquelles il apporte vigueur et résistance.
Un élevage en plein développement.
Très rare en France, le fell est assez populaire en Grande-Bretagne. On commence à l’apprécier et à l’élever ailleurs en Europe (notamment en Allemagne) et sur le continent américain.
Origines
La race a vu le jour sur le versant nord des Pennines : une région escarpée, pauvre et soumise à un climat venteux et rigoureux. Les fells sont encore élevés dans ces collines et dans les landes toutes proches du Westmorland et du Cumberland.
Type et tempérament
Agilité et robustesse sont les premières qualités du fell, représentant typique du vigoureux poney de montagne britannique.
Modèle
Le fell dégage une impression générale de vigueur sans lourdeur. La tête est plutôt expressive, avec un front large encadré de deux yeux très doux. Le chanfrein long s’achève par un nez fin et des naseaux bien ouverts. Les oreilles sont petites et mobiles. L’encolure, portée haut, est attachée sur un garrot parfois un peu noyé. Mais les épaules sont fortes et inclinées, ce qui permet une belle action au pas et au trot. Le corps est solide, cylindrique et profond, l’arrière-main bien musclée et propulsée par d’excellents jarrets. Les membres sont forts, les paturons obliques ornés de fanons abondants et soyeux. Les pieds ronds et noirs sont très solides.
Taille
Entre 1,32 m et 1,42 m
Robes
Noir, bai-brun, parfois bai ou gris. Les crins sont très abondants, souvent frisés.
Caractère
En bon poney de montagne, le fell est vif, agile, vigilant. Il est actif et de bonne volonté, aussi bien sous la selle qu’à l’attelage ou sous le bât – son premier métier ! Sa très grande douceur et sa docilité en font un compagnon sûr pour les enfants, bien que sa taille ne convienne pas aux plus petits. On dit qu’il est très « près de l’homme », car il s’attache à lui un peu à la façon d’un chien.
Photos
Un environnement plutôt rude.
Comme de nombreux poneys rustiques des îles Britanniques, le fell s’est développé dans un environnement plutôt rude et pauvre, très accidenté, qui a contribué à la force et à la résistance de la race.
Les Romains, encore eux
Le fell appartient à une race ancienne dont on peut faire remonter les origines fort loin. Il s’est développé sur le versant nord des Pennines, massif de collines escarpées qui divisent l’Angleterre dans sa longueur. Les ancêtres du fell furent dès l’époque romaine utilisés comme bêtes de somme et astreints à porter des charges écrasantes (jusqu’à 100 kg). Les Romains les employèrent au transport de minerais et de matériaux destinés à l’édification du mur d’Hadrien. Cette ambitieuse muraille, longue de 120 km et haute de 4 à 6 m, fut élevée entre 122 et 126 ap. J.-C. pour protéger l’Angleterre des « barbares » du Nord.
De nombreux mercenaires originaires de Frise furent engagés sous l’empereur Néron. Leurs forts chevaux noirs ont manifestement influencé plusieurs races anglaises, notamment le fell, qui en a hérité, entre autres particularités, sa robe sombre.
Le saviez-vous ?
- Spoiler:
- Quelques poneys sont encore élevés en semi-liberté dans les collines sauvages de leur région d’origine. Mais les nouvelles réglementations rendent difficile la libre pâture et menacent le maintien de ces troupeaux.
L’influence du Galloway
L’influence la plus sensible est toutefois celle du galloway. Croisés avec se puissant animal, aussi agile et véloce que solide, les poneys du nord des Pennines, du Cumberland et du Westmorland donnèrent aux Pictes des montures résistantes, au pied sûr, qu’ils utilisèrent lors de leurs redoutables raids guerriers. Plus tard, les poneys des Fells firent bien des métiers : montures des bergers, compagnons discrets des contrebandiers, serviteurs des moines cisterciens pour qui ils transportaient la laine, ils aidaient aussi les fermiers dans leurs multiples travaux, les forestiers dans les coupes, les commerçants dans leurs livraisons et les particuliers dans leurs déplacements.
Le fell aujourd’hui
Le fell fut menacé, comme beaucoup d’autres races, à la fois par les réquisitions des deux guerres mondiales et par la mécanisation et la motorisation. Mais les éleveurs, bénéficiant du soutien moral et financier du roi George V, purent, dès 1898, donner aux fells leur stud-book. La Fell Pony Society, née quelques décennies plus tard, gère aujourd’hui le registre et organise des concours pour les quelque 9000 représentants que cette race compte à travers le monde. Le fell, excellent trotteur, actif et d’un tempérament particulièrement doux, est apprécié comme poney d’attelage et de selle. Il excelle en randonnée. Il est souvent utilisé pour améliorer d’autres races auxquelles il apporte vigueur et résistance.
Un élevage en plein développement.
Très rare en France, le fell est assez populaire en Grande-Bretagne. On commence à l’apprécier et à l’élever ailleurs en Europe (notamment en Allemagne) et sur le continent américain.
Origines
La race a vu le jour sur le versant nord des Pennines : une région escarpée, pauvre et soumise à un climat venteux et rigoureux. Les fells sont encore élevés dans ces collines et dans les landes toutes proches du Westmorland et du Cumberland.
Type et tempérament
Agilité et robustesse sont les premières qualités du fell, représentant typique du vigoureux poney de montagne britannique.
Modèle
Le fell dégage une impression générale de vigueur sans lourdeur. La tête est plutôt expressive, avec un front large encadré de deux yeux très doux. Le chanfrein long s’achève par un nez fin et des naseaux bien ouverts. Les oreilles sont petites et mobiles. L’encolure, portée haut, est attachée sur un garrot parfois un peu noyé. Mais les épaules sont fortes et inclinées, ce qui permet une belle action au pas et au trot. Le corps est solide, cylindrique et profond, l’arrière-main bien musclée et propulsée par d’excellents jarrets. Les membres sont forts, les paturons obliques ornés de fanons abondants et soyeux. Les pieds ronds et noirs sont très solides.
Taille
Entre 1,32 m et 1,42 m
Robes
Noir, bai-brun, parfois bai ou gris. Les crins sont très abondants, souvent frisés.
Caractère
En bon poney de montagne, le fell est vif, agile, vigilant. Il est actif et de bonne volonté, aussi bien sous la selle qu’à l’attelage ou sous le bât – son premier métier ! Sa très grande douceur et sa docilité en font un compagnon sûr pour les enfants, bien que sa taille ne convienne pas aux plus petits. On dit qu’il est très « près de l’homme », car il s’attache à lui un peu à la façon d’un chien.
Photos
Quinalios- modo'
- Messages : 27
Date d'inscription : 16/04/2011
Age : 32
Localisation : Loiret
Re: Le Fell (poney)
Il est absolument géniale cet article !!! merci ! on apprend vraiment plein de chose !
Le poney fell est vraiment très beau !
Le poney fell est vraiment très beau !
Re: Le Fell (poney)
Merci et si vous voulez que je réduise la taille des articles je peux
Quinalios- modo'
- Messages : 27
Date d'inscription : 16/04/2011
Age : 32
Localisation : Loiret
Re: Le Fell (poney)
J'adore le poney fell !
No'Nina- modo'
- Messages : 240
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 30
Localisation : Vosges
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